Alors que la crise a stoppé le développement de plusieurs secteurs, le déploiement de la 5G a rapidement progressé en 2020.

Fin décembre, Deutsche Telekom annonçait que 45 000 antennes transmettaient déjà de la 5G et qu’une couverture de 80% de la population était visée pour fin 2021. De son côté, Vodafone affirmait d’ores et déjà fournir 16 millions de personnes en 5G, un chiffre qui devrait doubler en 2021. Enfin, Telefonica a lancé en octobre dernier la 5G dans cinq grandes villes allemandes. 10 nouvelles villes s’ajoutaient déjà à la liste en décembre. L’opérateur du réseau d’O2 vise une couverture de 30% de la population fin 2021.

Cette augmentation de la couverture 5G s’explique notamment parce que les opérateurs de réseau peuvent partiellement adapter les mâts 4G existants. En outre, la norme de communications mobiles 3G (UMTS) doit être supprimée l'année prochaine, libérant des fréquences. Les opérateurs de réseau prévoient d’utiliser ces dernières pour la 4G et la 5G et non de devoir en acquérir de nouvelles comme ils l’ont fait en 2019, au terme d'un appel d'offres d'une valeur totale de 6,5 Mrds EUR.

1&1 Drillisch, qui avait mis près d’1 Mrd EUR dans l’achat de fréquences, prévoyait le développement de son propre réseau 5G en 2021. Le projet sera certainement reporté du fait d’un débat en cours autour de l’itinérance nationale et du partage de réseau durant la construction des mâts 1&1 Drillisch.

Source : Christian Kretschmer, 27/12/2020, Tagesschau.de