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(Czechcrunch - 10.07.2023) Daniel Hlinka est l’un des plus grands spécialistes tchèques de l’infertilité. D’après lui, l’intelligence artificielle offrirait de nouvelles opportunités dans ce domaine, en agissant aussi bien sur l’embryon que sur la mère. Le spécialiste vient de développer avec son équipe l’intelligence artificielle CATI, qui combine des données liées à l’observation de l’embryon, mais aussi au cerveau de la mère, à son âge, à ses antécédents médicaux, et à ses réponses au traitement. Ainsi, en cumulant davantage d’information que « le cerveau humain » ne peut en contenir, l’intelligence artificielle utilisée dans ce processus permettrait de pouvoir davantage expliquer la « recette » d’une FIV réussie. En effet, alors que le cerveau humain peut analyser jusqu’à 10 facteurs qui peuvent expliquer la viabilité d’un embryon dans le cadre d’une FIV, l’intelligence artificielle peut prendre en compte « des centaines » de ces mêmes facteurs. CATI serait, d’après Hlink, l’un des premiers systèmes au monde qui « collecte et évalue automatiquement toutes les données sur l’embryon et le patient pendant le traitement de l’infertilité ». Grâce à cela, CATI peut « évaluer la méthode de traitement appropriée pour le couple donné, et les chances de grossesse d’une femme en particulier », augmentant ainsi les chances de fécondation réussie. CATI serait le résultat de 35 ans de recherches menées par Hlink et ses équipes. Le système devrait être pleinement intégré dans sa toute nouvelle clinique, Clayo clinique, une fois qu’il sera certifié.
Source - web média spécialisé, Czechcrunch