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Spécialisée dans l’intelligence artificielle, la startup tchèque Rossum s’impose comme l’un des principaux espoirs de la scène startup et technologique tchèque. Comme le rappelle E15, la startup se charge principalement de l’automatisation des procédés administratifs des entreprises, et devrait jouer un rôle d’envergure dans la définition de l’impact de l’IA sur la société tchèque.
Petr Baudis, fondateur de Rossum, estime en effet vouloir porter l’IA au bout de son potentiel, en en faisant un outil qui devrait permettre aux gens de ne plus avoir à travailler. Ce dernier regrette que le débat que devrait susciter le développement de l’IA dans la société « n’a pas atteint l’ampleur qu’il devrait avoir ». Il félicite cependant qu’une discussion ait lieu parmi les communautés d’experts, les entreprises, et les organisations gouvernementales. Il alerte toutefois sur les méfaits potentiels d’un excès de réglementations, qui pourrait empêcher l’IA d’atteindre le potentiel global qu’elle pourrait avoir à terme. L’impact « utopique et positif » de la maximisation de ce potentiel serait, selon lui, l’établissement d’une société où « personne n’aura à travailler et où les robots pourront tout faire », au sein de laquelle « le travail sera un libre choix et non une obligation. Cette utopie, vaut, selon lui, le coût de risquer la suppression d’emplois que devrait entraîner le développement de l’IA au cœur de l’économie mondiale. Dans ce contexte, le savoir faire tchèque pourrait être mis à profit. Il existe un grand nombre d’experts en République tchèque, et des « emplois de qualité, principalement à Prague et à Brno ». Il loue les efforts de l’association Prg.ai pour les efforts déployés pour la création de produits IA à partir du savoir faire tchèque.
Source : E15 - 19.09.2023