Les travaux pour renforcer la centrale nucléaire Paks, à Budapest, a débuté au mois de juillet de cette année. 

Après la validation de l’Union Européenne sur l’avancement des investissements vers la centrale, le ministre des Affaires étrangères et du Commerce, Peter Szijjarto, a annoncé à la presse locale que les différentes étapes liées à l’excavation complète du sol dans la zone des deux nouveaux blocs respectaient les délais prévus. Il a aussi affirmé que le gouvernement russe avait accepté la modification du contrat financier, ce qui entraînerait la signature du contrat modifié concernant la construction, renforçant ainsi l’accélération des investissements pour la centrale Paks.

Les plans de ces travaux doivent prendre en compte les contraintes géographiques de l’emplacement de la centrale, proche du Danube, mais aussi des nappes phréatiques, qui représentent une protection importante pour la centrale. Afin de fluidifier l'organisation des travaux et obtenir un meilleur rendement, un centre de traitement des déchets a été construit à côté du site car le forage pour le mur entraîne un grand nombre de résidus non désirés. 

La construction d'un mur d’un mètre d’épaisseur s’étend sur un périmètre de deux kilomètres et demi autour des deux nouveaux blocs de la centrale. D’une profondeur de 32 mètres, ce rideau étanche a pour objectif d’empêcher la pénétration des eaux souterraines à l’intérieur de la cavité. Le mur doit aussi servir de protection à ces mêmes eaux, en ayant le rôle d’un réservoir pour que les eaux intérieures ne viennent pas polluer les eaux naturellement présentes dans le sol. 

Ces travaux garantissent l’avenir et la sécurité énergétique de la Hongrie, selon Péter Szijjarto, notamment après une hausse considérable du gaz vers la fin de l’année 2022. 

Sources : https://www.paks2.hu/web/guest/w/szijjarto-peter-megkezdodtek-a-resfalazasi-munkak