Le coordinateur du projet Ge²P, le professeur Pedro Esteves Duarte Augusto, explique que la technologie d'impression 3D a été utilisée dans plusieurs domaines et peut permettre de créer l'alimentation du futur. "Il est possible d'obtenir des aliments présentant des caractéristiques spécifiques, telles que des formes, des saveurs, des couleurs et des compositions. Intéressantes, amusantes et utiles dans des situations telles que l'alimentation des enfants, des personnes âgées ou des malades, tenant compte des caractéristiques nutritionnelles et de textures spécifiques à chaque besoin", explique le professeur.

Le développement de nouveaux ingrédients est essentiel pour garantir la qualité du repas créé par la méthode, garantit le professeur Augusto.

L'idée du projet est née en France, avec les chercheurs Alain Le Bail de l'institut Oniris et Patricia Le Bail, de l'Inrae, qui ont commencé l'étude de l'impression alimentaire en 3D et ont cherché des partenaires pour le développement des ingrédients. Quant au groupe universitaire de l’USP, il a l'expérience du développement d'ingrédients à base d'amidon de maïs, manioc, pomme de terre et riz.

Ces ingrédients sont largement utilisés dans diverses industries, principalement en raison de leurs propriétés gélifiantes et d'absorption d'eau. Par le biais de différentes technologies, l’amidon peut par exemple être modifié pour obtenir de meilleures performances pour l'impression 3D.

Bien que d'autres études soient nécessaires pour explorer de nouveaux ingrédients et de nouvelles fonctionnalités, les chercheurs affirment que l'impression 3D des aliments connaît une croissance très rapide et que, à court terme, le consommateur sera en contact avec les produits de cette technologie. Aujourd'hui, elle viabilise la production de chocolats, pudding, pâtes… en quelques minutes seulement !

Source – PEREIRA, Rodrigo, 10/11/2020 “Pesquisadores de Piracicaba e da França desenvolvem ingredientes para impressão 3D de alimentos”, G1