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En octobre 2022, les États-Unis ont interdit l'exportation d'équipements de semi-conducteurs vers les entreprises chinoises, mais ont accordé une exemption d'un an à des entreprises comme Samsung Electronics, SK Hynix et TSMC. Le KIEP a souligné que même en cas d'octroi de licences, les États-Unis peuvent toujours intensifier les sanctions contre la Chine, créant ainsi des incertitudes pour les entreprises coréennes.
Les sanctions sont plus sévères pour les puces mémoire, représentant 90 % de la capacité de pointe de la Chine, par rapport aux puces logiques, qui ne représentent que 10 % de cette capacité. Les usines de mémoire nécessitant des mises à niveau régulières, les sanctions ont un impact significatif sur ce secteur. Actuellement, environ 50 % de la production de mémoires DRAM de SK Hynix provient de son usine de Wuxi, en Chine, tandis que Samsung Electronics possède une ligne de post-traitement pour la NAND flash à Xi'an, en Chine.
Les investissements coréens dans les semi-conducteurs ont principalement été dirigés vers la Chine de 2005 à 2020. Cependant, les sanctions actuelles suscitent des préoccupations, et une approche progressive des contrôles est prévue. Cela souligne la nécessité de renforcer les capacités nationales de production de semi-conducteurs en Corée, notamment en soutenant la réindustrialisation du secteur pour assurer la survie des entreprises coréennes.
Le KIEP souligné que la construction d'une nouvelle usine aux États-Unis est beaucoup plus coûteuse qu'ailleurs, et que la bataille pour la suprématie en semi-conducteurs entre les États-Unis et la Chine est continue. L’institut a donc appelé à l'expansion des capacités nationales de production de semi-conducteurs et au renforcement de la stratégie du hub de semi-conducteurs.
Source : Business Korea, Septembre 2023