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L’Université d'Évora a développé trois dispositifs pour la capture massive d'insectes volants, et en particulier d'un des plus importants ravageurs de l'oliveraie, la mouche de l'olive (Bactrocera oleae), qui peut réduire la production d'huile d'olive de plus de 90%. Selon un communiqué publié le lundi 15 février par l'Université, ces trois systèmes sont en attente de cession de brevet européen.
Avec ces dispositifs, l’objectif est de capturer les insectes ravageurs en masse, pour réduire significativement leur population et, par conséquent, leur impact sur l'oliveraie. De même, ces modèles sont positionnés comme des alternatives à l'utilisation d'insecticides chimiques pour réduire l'impact sur l'environnement.
Ils ont une conception innovante et un fonctionnement autonome, et emploient des mécanismes de capture et de rétention par l'utilisation de solutions volatiles, d'électrocution et de systèmes chromotropiques adhésifs. Selon l'Université, seules 11 à 12 de ce type de stations de capture sont nécessaires par hectare, contrairement à des méthodes telles que les pièges de type « Olipe » où il en faut 57 par hectare, ce qui supposerait un effort logistique qui rendrait son utilisation pratique nulle.
L'idée pour le développement de ces dispositifs est de Fernando Rei, chercheur à l'Institut méditerranéen d'agriculture, d'environnement et de développement de l'Université d'Évora, et fait partie d'un projet visant à la protection des oliveraies, mené par le laboratoire d'entomologie, avec la collaboration des laboratoires de génie rural et de mécatronique de l'université, avec le soutien communautaire de Alentejo 2020, Portugal 2020 et le Fond européen de développement régional (FEDER).
Source : Lusa, 15/02/2021, Agroportal