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CSC s’est focalisée d’abord sur l’amélioration de l’efficacité énergétique en simplifiant les process, en revalorisant la chaleur fatale et en améliorant la gestion de la combustion, de la température ainsi que de la performance des équipements. Parallèlement, l’aciérie a investi dans les énergies renouvelables, notamment dans des parcs photovoltaïques et l’éolien en mer.
Toutefois, il lui faudrait surmonter les problématiques techniques et financières pour atteindre zéro émission nette d’ici 2050 et atteindre les objectifs fixés par le plan gouvernemental. L’entreprise publique a notamment cherché des inspirations auprès de quelques homologues étrangers. Grâce à ses collaborations établies avec 12 entités de recherche et des experts taïwanais, japonais et australiens, CSC a lancé un projet pilote de capture et de revalorisation du CO et CO2 généré lors de ses process sidérurgiques. Le résultat estimé sera une réduction de 4 900 tonnes d’émission carbone par an. Par ailleurs, l’aciérie compte emprunter d’autres solutions dans ses efforts de réduction de ses émissions, telles que l’introduction du minerai de fer pré réduit briqueté à chaud (HBI, Hot-Briquetted Iron) ainsi que l’hydrogène dans le procédé. A plus long terme, l’entreprise vise à s’appuyer sur d’autres moyens tels que l’électrification des process, l’utilisation de combustible sans carbone, l’intégration de l’hydrogène tout au long des procédés et la technologie de la capture et séquestration de CO2.
Source : CNA, 29/07/2023, THE NEWS LENS, https://www.thenewslens.com/article/169585 ; Lin Zhi-Feng, 30/08/2023, https://money.udn.com/money/story/10871/7405892