Date de publication :
Les résultats démontrent que près de trois quarts des professionnels interrogés sont prêts à utiliser les Tea (Technologies d’Evolution Assistées), si celles-ci étaient autorisées en Italie. Leur utilisation serait à 57 % dédiée à l’amélioration de la résistance aux maladies et aux parasites pour les cultures et à 14 % à l’amélioration de la productivité.
Parmi les chiffres mis en lumière par le sondage : 43 % des agriculteurs sondés s’informent sur Internet, 29 % consultent les revues spécialisées et 26 % fréquentent les évènements liés au secteur. Près de la moitié ont adopté des solutions d’agricultures 4.0 et 19 % en utilisent plus d’une. Les solutions les plus utilisées concernent la gestion de la comptabilité (23 %), les équipements à paiement échelonné (14 %) et les systèmes d’aide à la décision (14 %).
Selon Lorenzo Tosi, journaliste pour Edagricole, les jeunes agriculteurs sont une des ressources les plus efficaces sur lesquelles s’appuyer pour la mise en place d’une agriculture plus « smart & green » en phase avec les objectifs donnés par l’Union Européenne et son Green New Deal, les stratégies « Biodiversity 2030 » et « From Farm to Fork » ainsi qu’avec le programme « Next Generation EU ».
Le sondage démontre l’importance de ces acteurs comme leviers stratégiques pour la diffusion de l’agriculture 4.0 au même moment où le digital farming permet d’enclencher ce renouvellement générationnel du secteur primaire. Cette double évolution est permise par les prédispositions à l’innovation de cette génération digital native, la meilleure connectivité des équipements et par la disponibilité de nouveaux dispositifs smart.
Ce renouvellement générationnel a cependant été impacté par la crise de la COVID-19 : en 2020, le nombre d’entreprises dirigées par des personnes de moins de 35 ans était en recul de 5,4 % selon des chiffres de MovImprese.
Marc Aupetitgendre, Responsable Pays pour l’Italie et la Grèce au sein de Bayer CropScience, rappelle que l’Union Européenne est sur le point de revoir l’encadrement réglementaire des Tea, en tenant compte des fortes attentes des acteurs du secteur sur l’innovation.
Les objectifs principaux quant à l’utilisation de ces solutions sont au nombre de quatre : une meilleure durabilité des exploitations (36 %), une meilleure efficacité dans la gestion de l’activité (18 %), la maîtrise des coûts (17 %) et la valorisation de la production (12 %).
Source : 03/02/2021, Nomisma (extrait)