L'étude a analysé les images IRM cérébrales de 532 patients présentant divers degrés de déficience cognitive, utilisant des techniques avancées telles que l'imagerie dynamique par contraste (DCE) pour mesurer la perméabilité des tissus. Les résultats ont révélé une corrélation significative entre le volume du plexus choroïde et le degré de déficience cognitive chez les patients du spectre de la maladie d'Alzheimer.

Parmi les conclusions notables, le professeur Moon a souligné que le volume du plexus choroïde était le plus élevé chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer, suivi des troubles cognitifs légers et des troubles cognitifs subjectifs. Des facteurs tels que l'âge, le sexe masculin et l'hypertension ont également été associés au volume du plexus choroïde, tandis que les résultats de la tomographie par émission de positrons (TEP) n'ont montré aucune corrélation avec la présence de pathologies amyloïdes.

Les implications de cette recherche vont au-delà du diagnostic précoce, offrant des perspectives sur de nouvelles approches thérapeutiques. Le professeur Moon a souligné que la compréhension accrue du rôle du plexus choroïde pourrait ouvrir la voie à des stratégies thérapeutiques innovantes et au développement de nouveaux médicaments pour ralentir la progression de la maladie d'Alzheimer.

L'étude, classée parmi les réalisations exceptionnelles des hôpitaux universitaires, est saluée pour son impact scientifique et économique significatif. Cette avancée pourrait également jouer un rôle crucial dans le développement d'outils de diagnostic précoce pour la maladie d'Alzheimer, une condition en constante augmentation dans la société. Enfin, le professeur Moon a souligné l'importance de la recherche continue pour élargir les horizons au-delà du diagnostic, ouvrant ainsi la voie à des contributions significatives dans le domaine des traitements futurs.

Source : Doctors Times - 01/12/2023