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Fin novembre 2023, la consommation en Israël semble avoir retrouvé son niveau d’avant la guerre du 7 octobre. Les signes de reprise économique sont évidents dans les centres commerciaux où la fréquentation et les ventes sont revenues à des moyennes proches de celles d'avant-guerre.
Les acheteurs israéliens, coutumiers des situations de crise ont démontré cette fois encore leur résilience et leur dynamisme de consommation dès lors que les magasins ont rouvert leurs portes. Ils se sont rendus en masse dans les grands centres commerciaux les dernières semaines de novembre notamment pour profiter des opérations commerciales du Blue Friday, (qui est le Black Friday israélien). De même, les achats en ligne ont connu une belle embellie par rapport aux premières semaines de conflit. Selon les données de Sheba, les dépenses par carte de crédit entre le 19 et le 25 novembre ont totalisé 8,8 milliards de shekels, soit le niveau le plus élevé depuis le début de la guerre. Il s’agissait d’une baisse de seulement 3,2 % par rapport à la moyenne hebdomadaire de cette année.
Notons en particulier la belle performance du secteur des cosmétiques qui, après un recul de 30 à 40% au début du conflit, a réussi à se redresser pour égaler voire dépasser les chiffres de 2022, selon les enseignes de distribution. Par exemple pour Superpharm qui représente 50% du marché des cosmétiques en Israël, les ventes ont bondi à +12% par rapport à novembre 2022, portées par une croissance forte de consommation de parfums et de soins pour la peau. Ce dynamisme a "bénéficié" de la limitation des voyages à l’étranger pour une consommation locale plus importante, notamment sur les marques de luxe qui ont surperformé (+20% pour Dior). Également « l’effet liptsick » aurait dopé consommation de cosmétiques de luxe, comme cela avait été le cas pendant la pandémie : prendre soin de soi pour sentir bien, c’est encore plus vrai par temps de crise en Israël.
Source : Calcalist - 27/11/2023