Selon l’International Air Transport Association (IATA), le Moyen-Orient devrait connaître un taux de croissance annuel moyen du nombre de passagers transportés de 5 % sur les 20 prochaines années. Cet afflux historique de touristes (ralenti par la crise sanitaire de 2020) a toujours soutenu la croissance du trafic aérien. À l’instar de la stratégie de hub mise en œuvre par Singapour et Hong Kong, les Émirats Arabes Unis poursuivent une feuille de route en développant toute une palette d’activités aéronautiques, allant de la location d’avions à la maintenance, en passant par la fabrication de moteurs et d’aérostructures. Si les Émirats Arabes Unis jouent ce rôle de plateforme aérienne à l’échelle mondiale, cela est notamment dû à sa localisation géographique. Le pays compte au total 14 aéroports dont 7 internationaux.

En parallèle, l’aviation privée connaît, elle aussi, un véritable essor : 35 % de la flotte d’affaires des pays du GCC (Gulf Cooperation Council) est basée aux Émirats Arabes Unis. Afin de conserver sa position à l’échelle internationale, le pays finance la filière via des fonds d’investissement tel que Mubadala Aerospace.

Dans le cadre du projet Abu Dhabi Economic Vision 2030, Mubadala Aerospace et Abu Dhabi Airports ont créé un pôle technologique spécialisé dans l’aéronautique et la MRO militaire et civil : Nibras Al Ain Aerospace. La plupart des investissements en lien avec le marché de l’aéronautique à Abu Dhabi sont désormais concentrés dans ce parc, sur une surface de 25 km. La Fédération émirienne dispose également de nombreux autres pôles aéronautiques qui contribuent largement au dynamisme du secteur à l’instar du centre de formation aéronautique Emirates-CAE Flight Training, une joint-venture entre le Canadian Aviation Electronics et la compagnie aérienne Emirates.

Source : Business France