Un raisin de bonne qualité est la condition principale pour un vin de bonne qualité. Néanmoins les conditions météorologiques de plus en plus extrêmes, les nouvelles régulations et la pression exercée par les coûts, mettent les vignerons en porte-à-faux.

Pour parer à cela, ceux-ci se tournent vers les biostimulants afin d’améliorer la résistance et qualité de leurs vignes.

Contrairement aux produits de protection habituels, ces stimulants seraient des « cocktails » de matières et d’extraits naturels afin de booster simultanément plusieurs mécanismes d’actions de la plante, tels que la croissance des racines ou l’efficacité de la photosynthèse.

Ces élixirs de jouvence pourraient se révéler utile pour les vins rouges, domaine dans lequel l’engrais est soumis à des restrictions. Comme ces biostimulants sont des mélanges de différents extraits, leur composition est néanmoins à changer en fonction de l’effet désiré.

Actuellement des « tests bio » sont en cours afin d’évaluer l’impact et les conséquences de ces biostimulants sur des vignes.

Depuis 2022, les biostimulants sont complètement définis et reconnus par l’Union européenne et le Conseil européen de l’industrie des biostimulants en plus d’avoir leurs propres réglementations concernant l’origine et les propriétés des matières utilisées lors de leur création, en dehors de la catégorie des fertilisants classiques.

A l’avenir, les biostimulants pourront être un nouvel outil pour contribuer à une viticulture durable et respectueuse. Bien que la recherche n’en soit encore qu’à ses débuts, celle-ci se doit d’être rigoureuse afin de pouvoir étudier les bienfaits des biostimulants et de les développer en produits commercialisables

Source : DDW, mai 2024