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Secteur Cosmétiques
Thématique Entreprises
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Unilever lance une nouvelle initiative pour que ses produits reflètent une beauté plus universelle. Une étude avait été lancée en amont pour permettre de mieux comprendre le point de vue des clients sur les défis du secteur de la beauté et des cosmétiques. Celle-ci a interrogé 10 000 personnes de neufs pays différents, dont l’Afrique du Sud.

Bien que 70 % des interrogé.es voit l’industrie cosmétique comme innovante et créative, 40 % pensent qu’elle n’est réservée, ou du moins ne s’adapte, qu’à une partie de la population.

En Afrique du Sud, le principal défi identifié semble être la création de produits qui visent tout le spectre d’individus du territoire, des gammes plus inclusives. Car l’idée d'un standard très précis de la beauté est encore très ancrée dans le développement produit et la communication des marques du secteur des cosmétiques d’après les interviewé.es. 77 % pensent que l’industrie a encore un long chemin à faire pour arriver à une représentation égale des femmes et hommes de différentes morphologies, âges et orientations sexuelles.

La moitié des interrogés estiment que les appellations de certains produits d’hygiène personnelle contribuent à réduire le spectre de la beauté à un seul standard. C’est pour cela qu’Unilever décide de retirer le mot « normal » de tous ses produits de beauté.

Pour aller plus loin dans son engagement, le groupe a lancé l’initiative « Positive Beauty » avec comme objectif d’améliorer l’inclusion à travers ses marques et le développement d'une chaîne de production plus durable.

Source : Bizcommunity, 11 mars 2020