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Le Royaume-Uni signe le 1er traité international visant à mettre en œuvre des garanties en matière d'IA. Également signée par l'UE, les États-Unis et Israël, la déclaration vise à atténuer les menaces que l'IA peut faire peser sur les droits de l'homme, la démocratie et l'État de droit.
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Le Royaume-Uni, l'Union européenne et les États-Unis ont signé un traité du Conseil de l'Europe sur la sécurité de l'intelligence artificielle (IA), distinct de l'AI Act de l'Union européenne. Ce traité engage les pays signataires à collaborer pour réguler l'IA, en mettant l'accent sur la protection du public contre les abus potentiels.

Le texte prévoit 3 protections principales : garantir une utilisation éthique des données personnelles, respecter la vie privée, et prévenir la discrimination par l'IA. Il impose également aux pays de gérer les risques de l'IA et de protéger les citoyens contre ses effets néfastes.

Le gouvernement britannique reconnaît les avantages de l'IA, comme l'amélioration de la productivité et la détection du cancer, tout en soulignant les risques tels que la désinformation et les décisions biaisées. Le traité vise à répondre à ces préoccupations avec des garanties précises.

Les pays devront surveiller les systèmes d'IA et suivre des règles strictes pour s'assurer qu'ils sont utilisés de manière responsable. L'accord inclut des mesures pour protéger les données publiques, défendre les droits de l'homme et empêcher les usages malveillants de l'IA dans les processus démocratiques et les services publics.

Le gouvernement britannique collaborera avec les régulateurs et les autorités locales pour appliquer les exigences du traité. Une fois ratifié, il renforcera les lois existantes, comme celle sur la sécurité en ligne, pour mieux répondre aux défis liés à l'IA, notamment les biais de données entraînant des résultats injustes.

Source : Communiqué de presse du gouvernement britannique, 05/09/2024