Depuis octobre 2020, les entreprises pétrolières et parapétrolières opérant en Angola n’ont plus le droit de contracter avec des entreprises étrangères pour la fourniture de prestations de base comme la sécurité, la restauration et les transports. De plus les opérateurs sont obligés de sélectionner des entreprises angolaises parmi celles certifiées par l'ANPG et le ministère affèrent, le Ministère des Ressources Minérales et du Pétrole (Mirempet).

Des réglementations relatives au contenu local du secteur pétrolier sont en vigueur depuis 2003, et se sont constamment durcies depuis. Le décret présidentiel n° 271/20 entré en vigueur le 20 octobre 2020 va en ce sens et vise à renforcer l'esprit entrepreneurial national et assurer le transfert des connaissances techniques, opérationnelles et d’affaires à la population active nationale. Ce décret incite également à la participation de sociétés commerciales appartenant à des citoyens angolais dans le secteur pétrolier.

Le nouveau régime juridique insiste sur le fait que les contrats d'assistance technique ou de gestion opérationnelle, même lorsqu’ils sont remportés par des entités étrangères, doivent comporter des programmes de formation détaillés concernant le transfert de connaissances et l’acquisition de capacités technologiques. Il encourage également l'utilisation de matières premières nationales dans le but de réduire les importations et d'accroître la production nationale, générant ainsi des revenus financiers additionnels pour les entreprises angolaises.

La législation Angolaise vise à promouvoir une plus grande insertion des entreprises et cadres nationaux dans la production pétrolière et vient donc d’ajouter plus de 2 000 entreprises angolaises dans la base de données du ministère du pétrole en tant que prestataires de services. A charge maintenant pour les opérateurs étrangers d’identifier leur partenaire local de référence pour chaque cœur d’activité et de le faire monter en compétences.

Source : Expansão ,Obervador