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Deuxième industrie nationale en termes de chiffre d’affaires export s'élevant à 75 Mds EUR et représentant plus de 40 % de la production européenne, le marché italien de la mode est majoritairement composé de petits artisans travaillant pour les grandes marques. Pour Carlo Capasa, les mesures de soutien prises jusqu’alors par le gouvernement excluaient ces parties prenantes au profit des industries fonctionnant de manière plus traditionnelle. Parmi les axes de ce "Recovery Fund sectoriel", on retrouve les thématiques de durabilité, de digitalisation, de formation et d’internationalisation.
La même semaine, au cours d'une réunion entre le président de Confindustria, Carlo Bonomi, et la délégation représentant le Comité Stratégique de la Chambre Nationale de la Mode - dont 234 grandes marques adhérentes qui contribuent pour 90 % du chiffre d'affaires global du secteur – il a été envisagé des pistes de relance pour la mode italienne. Ce secteur est l'un des plus impactés par la pandémie, avec une baisse de chiffre d’affaires de 27 % en 2020.
Suite à cette réunion, un communiqué a été publié et précise la volonté d’unir les forces présentes du secteur avec comme priorité la préservation du patrimoine de l’industrie italienne. Celà passerait, entre autres, par une politique de défiscalisation qui permettrait de favoriser l’insertion professionnelle de jeunes talents, le développement de la traçabilité des produits et la création de filières intégrées, notamment du point de vue digital.
Sur la promotion du Made in Italy, un renforcement de la collaboration entre l’industrie de la mode et l’ICE (l’Agence de promotion à l’international des entreprises italiennes) pour intégrer des marchés en développement est envisagé. En ce sens, la question de la traçabilité des produits est d’une importance fondamentale et pourrait être stimulée par l’adoption de la Blockchain.
Source : Ansa, 23/02/2021, Fashion Network (extrait)