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Durant ces six derniers mois, 210 bars ont fermé à Hong Kong, ce qui représente 15% des établissements que compte la ville.
De fin novembre à mi-février, le gouvernement hongkongais a renforcé les mesures de distanciation sociale afin de contenir la propagation du virus en n’autorisant plus les restaurants à servir sur place après 18h et en fermant tous les bars de la ville.
Avec l’amélioration de la situation sanitaire, les mesures ont été assouplies et les restaurants peuvent désormais étendre leurs services jusqu’à 22h depuis le 18 février. Les cinémas, salles de sport et parcs d’attractions sont de nouveau ouverts, contrairement aux bars et pubs qui n’ont pas eu cette autorisation.
Les gérants des bars et pubs ont organisé une conférence de presse le 21 février pour demander au gouvernement de les laisser rouvrir. D’après Wing Chin, vice-président du Hong Kong Bar & Club Association, depuis la mise en place des mesures sanitaires renforcées le 26 novembre, chaque bar a perdu en moyenne 500 000 à 600 000 HKD (soit 54 100 à 64 900 EUR), en incluant le coût du loyer et la main d’œuvre. Cette période représente d’habitude un pic d’activité pour ces établissements grâce à Noël et au Nouvel an chinois. 15% supplémentaires des acteurs de cet industrie seraient également confrontés à une fermeture si leurs activités commerciales ne peuvent pas reprendre rapidement. Une vague de licenciements dans le secteur a déjà eu lieu.
Wing Chin a également adressé une demande au gouvernement concernant une subvention de 500 000 HKD pour aider les propriétaires de bars et pubs. Pour l’instant, le montant d’aide gouvernementale a été de 50 000 HKD (soit 5 430 EUR). Pour contourner l’interdiction d’ouverture de leurs établissements, certains bars ont demandé à changer de licence afin de profiter des mêmes avantages que les restaurants. Ce processus prendrait deux mois environ.
Source : Alice Liang, 24/02/21, The Drinks Business