Date de publication :
L’Italie est ainsi sixième au niveau européen au classement des pays accueillant le plus de centres d’hébergement de données en colocation et entre en même dans le top 10 mondial. La répartition de ces derniers sur le territoire reste cependant relativement déséquilibrée, 36 % d’entre eux étant localisés en Lombardie. Milan arrive en tête, avec un total de 24 data centers, suivie par Rome qui en compte 8. Parmi les régions du Sud, la Sicile fait figure d’exception avec 5 data centers situés dans les provinces de Palerme et Catane.
L’importance de pouvoir recueillir et stocker des données au sein de son propre territoire repose sur trois facteurs selon une étude de Kingston Technology :
- La domination du on-demand digital avec des données étant absorbées par les réseaux sociaux, les services de streaming et les espaces de stockage cloud ;
- La transition prochaine à la 5G, augmentant la vitesse de connexion de 100 à 800 fois par rapport au réseau existant ;
- L’impact de l’informatique de périphérie, c’est-à-dire le besoin de réduire la latence ainsi qu’élaborer et archiver les données au plus proche de la source géographique de ces dernières.
La récolte de la data devient aujourd’hui un enjeu majeur pour les sociétés dans leur accès au progrès technologique. De plus en plus de secteurs ont besoin de ces données et le déploiement de la 5G, domaine dans lequel l’Italie est leader, accélérera les possibilités de cette récolte et de cette circulation d’informations. Disposer de lieux permettant de stocker de la data est ainsi un fort avantage stratégique permis par cette offre de services mutualisés que sont les colocation data centers.
Source : Lorenzo NICOLAO, 15/02/2021, Big Data in Health (extrait)