En Côte d'Ivoire, premier producteur mondial d'anacarde, le gouvernement veut transformer localement la moitié de sa récolte d'ici 2030. Pour atteindre cet objectif, il encourage les investissements privés afin de renforcer la capacité industrielle du pays. En janvier 2025, une nouvelle unité de transformation de noix de cajou a été inaugurée au nord d'Abidjan, avec une capacité de traitement de 45 000 tonnes par an.

Cette dynamique devrait se poursuivre en 2025, avec des prévisions optimistes pour la campagne de transformation. Les autorités prévoient de transformer 400 000 tonnes de noix, soit 34,7 % de la récolte escomptée cette année. Pour faciliter l'approvisionnement des industriels, une période exclusive dédiée aux transformateurs locaux a été mise en place. L'augmentation des volumes transformés repose également sur la montée en puissance des unités entrées en service en 2024. Par exemple, Ecocajou et Pan African Agro Commodities ont lancé des unités capables de traiter respectivement 15 000 et 18 000 tonnes de noix de cajou par an. De plus, des accords d'investissement ont été conclus avec des entreprises étrangères pour renforcer encore la capacité de transformation.

En novembre 2024, un accord avec l'émirati Rosyson prévoit la construction d'une usine capable de transformer 60 000 tonnes de noix de cajou par an. Ces initiatives montrent une volonté claire de renforcer l'industrie de la transformation d'anacarde en Côte d'Ivoire, avec des perspectives prometteuses pour 2025.

Source : Agence Ecofin, article du 30 janvier 2025.