L’observatoire a recensé fin 2020, plus de 200 initiatives de télémédecine lancées par des structures sanitaires publiques, dont plus de 70 % s’adressaient à des patients n’étant pas atteints par la Covid. Plus de la moitié de ces expériences concernaient des consultations à distance et se basaient sur des plateformes déjà existantes et facilement utilisables par les patients (Skype, Zoom, Teams, téléphone, etc.).

Après avoir analysé plus de 1 400 procédures, et validé leur qualité et la satisfaction des patients, l’Observatoire a publié en mars 2020, douze manuels rédigés en collaboration avec plusieurs structures sanitaires régionales visant à définir des best practices pour la mise en œuvre des visites médicales à distance destinées au traitement de diverses pathologies (oncologie, neurologie, rhumatologie, neuropsychiatre infantile, ADI, dermatologie, etc.).

Les solutions de télémédecine prises en exemple ne se limitent pas à de simples conversations vidéo avec le patient mais elles doivent permettre d’effectuer la prise de rendez-vous de la visite à distance, son exécution, son suivi et l’échange de documents entre le médecin et le patient.

De plus, elles devront être intégrées avec les systèmes organisationnels régionaux, sans risque de perte des données patients entre les différents systèmes, tout en en assurant une protection totale des données personnelles (respect du règlement UE 2016/679). Les manuels sont disponibles gratuitement sur le site www.dati-sanita.it .

Le site permet également de suivre l’évolution de la télémédecine en Italie sur la page « Observatoire de la télémédecine opérative » (Osservatorio sulla Telemedicina Operativa), dont le Comité Scientifique comprend, outre les structures sanitaires qui collaborent directement à l’initiative, l’Institut Supérieur de Santé, le Conseil National de la Recherche et l’Université La Sapienza de Rome.

Source : Fabrizio Massimo FERRARA, 22/03/2021, Quotidiano Sanità (extrait)