La municipalité de Lausanne a présenté mi-janvier ses nouvelles ambitions en matière de politique climatique. Le chauffage, les transports et le traitement des déchets sont les trois pôles de pollution les plus importants. La ville vise donc zéro émission directe dans ces domaines en 2030 et zéro émission directe dans les autres domaines en 2050.

Concrètement, cela induit pour le chauffage, d’alimenter 75% des ménages chauffés à distance en chaleur issue de sources entièrement renouvelables et de rénover 3,3% du parc immobilier par an.

Concernant la mobilité, les véhicules thermiques ne devraient plus pouvoir circuler en 2030 et les véhicules électriques ne devraient plus que constituer 15% des transports. L’usage du vélo doit passer de 2 à 15%, de nouvelles pistes cyclables sont donc prévues. Par ailleurs, les zones piétonnes et transports en commun seront aussi développés, les prix de ces derniers devant baisser.

Enfin, Lausanne souhaite doubler la surface de feuilles d’arbre sur son territoire, pour lutter contre les pics de chaleur en ville.

Ces propositions doivent encore être validées par le Conseil communal de la ville et avoir le soutien des échelles cantonale et fédérale. En attendant, cela reste un positionnement ambitieux de la capitale du canton vaudois en matière d’exigences climatiques appelant de nouveaux investissements publics.

Source : Aïna Skjellaug, 13/01/2021, Le Temps