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La crise sanitaire entrainant la fermeture des magasins et un frein au tourisme a réduit fortement la demande en maroquineries de luxe, les ventes ont considérablement diminué en 2020 : -25 %. La baisse de la confiance et le report d’achats moins essentiels des consommateurs expliquent également cette évolution. Pour pallier à cette baisse, les marques essaient d’attirer les consommateurs avec des produits de "luxe abordables". En effet, le consommateur néerlandais est très sensible au prix et recherche souvent des réductions et promotions, notamment via Internet. Bien que toutes les catégories de produits sont touchées, les sacs sont restés le segment le plus vendu avec des ventes à hauteur de 150 M EUR en 2020.
Concernant les acteurs du secteur, on note que les marques connues telles que Chanel, Kering, Hugo Boss ou le groupe LVMH continuent à dominer le marché de la maroquinerie de luxe. En outre, LVMH investit dans son magasin à Amsterdam montrant une certaine confiance en l’avenir du secteur. L’investissement vise à augmenter la surface de vente et présente une collection spéciale dédiée à la décoration intérieure et aux accessoires de voyage.
En termes de distribution, la tendance du numérique s’est fortement accélérée en 2020. Tandis que 81,3 % des ventes d'articles de luxe aux Pays-Bas étaient réalisées dans les magasins physiques en 2019, ce taux est descendu à 77,4 % en 2020 et 22,6 % des achats d’accessoires de luxes ont été réalisés sur une plateforme de e-commerce.
Pour 2021, Euromonitor annonce une légère croissance du secteur dont les ventes devraient atteindre 249,8 M EUR. En effet, La pandémie a provoqué une hausse de l’épargne des ménages néerlandais, qui sont donc plus susceptibles d’acquérir des articles de luxe. Euromonitor souligne également que la transparence et la durabilité s’imposent sur le marché néerlandais.
Source : Euromonitor International, 02/2021