Le ministre des Affaires étrangères de Singapour, Vivian Balakrishnan, a souligné le 18 février l'importance de la ratification du traité sur les hautes mers (BBNJ), un accord des Nations Unies visant à protéger la vie marine au-delà des juridictions nationales, pour des raisons à la fois nationales et mondiales. Il a insisté sur l'importance de la santé des océans, essentiels pour réguler le climat et faciliter la connectivité maritime.

Le traité, adopté en juin 2023, sera effectif dès que 60 pays l'auront ratifié. Cependant, à ce jour, seuls 17 pays l'ont fait, dont la France et l'Espagne en février, et Singapour, qui l’a ratifié en septembre 2024. Ce traité vise à préserver la biodiversité des hautes mers, qui couvrent près de deux tiers des océans mondiaux, mais sont actuellement protégées à seulement 1%. Le traité ouvre la voie à la création de zones marines protégées.

Vivian Balakrishnan a encouragé les pays ayant ratifié l'accord à partager leurs expériences et à persuader ceux qui ne l'ont pas encore ratifié de le faire, soulignant l'importance de cette collaboration pour la planète. Il a également mentionné que l'accord BBNJ garantit un partage équitable des ressources génétiques marines, notamment pour le développement de médicaments.

Enfin, il a rappelé que, bien que les océans soient menacés par la surpêche, le réchauffement climatique et de nouvelles menaces comme le minage marin, ce traité pourrait aider à créer des sanctuaires marins et à évaluer l'impact environnemental des activités humaines. Singapour, qui a joué un rôle clé dans la négociation du traité, reste pleinement engagé pour la conservation des océans.

Source : The Straits Times - 18/02/25