Avec ses réacteurs LFR au plomb (IV génération) et son combustible MOX, l'entreprise italienne vise à fermer le cycle du combustible dans le but de réduire les déchets nucléaires et de décarboniser les industries à forte consommation d'énergie, en particulier la chimie lourde, la céramique et la production de papier, le transport maritime et la production d'hydrogène vert.

Le plan commence par l'achèvement du prototype non nucléaire « Precursor » en Italie d'ici 2026, suivi par le premier réacteur nucléaire de démonstration de 30 MWe en France en 2031. L'étape suivante sera la mise en service de la première centrale commerciale de 200 MWe au Royaume-Uni en 2033.

Newcleo a également conclu des collaborations avec certaines des plus grandes entreprises italiennes, telles que Fincantieri, Maire Tecnimont, Danieli et Saipem. Gruppo SRS-Fucina, spécialiste de l'ingénierie nucléaire et de la gestion des déchets nucléaires, qui a participé à 24 projets de réacteurs refroidis au plomb, et le groupe Rütschi, fabricant de pompes techniques pour les applications nucléaires, basés en France et en Suisse, ont récemment été rachetés par Newcleo.

Des projets d'expansion internationale sont ensuite prévus par la société. Actuellement, Newcleo, basée à Paris, est présente en Italie, mais aussi en Suisse, au Royaume-Uni, en Slovaquie et en France. Elle emploie plus de 1 100 personnes, dont 400 en Italie, et réalise un chiffre d'affaires de 50 M EUR dans le domaine des services d'ingénierie et de la production de composants pour l'industrie nucléaire.

Source : Industria Italiana ; 09/05/2025