Date de publication :

Secteur Santé
Pays concerné
Royaume-Uni
Thématique
Image info sectorielle

Bien que le Royaume-Uni soit le premier pays à annoncer un accord avec les États-Unis depuis que Donald Trump a communiqué sur ses droits de douane en avril dernier, il n’a pas respecté l’accord « complet et exhaustif » présenté par le président avant son dévoilement.

L’industrie pharmaceutique n’a pas du tout été mentionnée lorsque le président américain Donald Trump et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont dévoilé « l’accord de principe ». Il s’est principalement concentré sur l’industrie automobile, qui a vu les droits de douane américains passer de 27,5 % à une taxe globale de 10 %, tandis que ceux sur l’acier et l’aluminium sont tombés à zéro.

Le président américain n’a pas encore annoncé de droits de douane sur les médicaments, il était donc optimiste de penser que l’industrie pharmaceutique pourrait être dans le champ d’application d’un accord à ce stade. Dans un communiqué, le gouvernement britannique a déclaré que « le travail se poursuivra sur les secteurs restants, tels que les produits pharmaceutiques et les droits de douane réciproques restants ».

De plus, Downing Street a indiqué que le Royaume-Uni bénéficierait d’un « traitement préférentiel pour tout nouveau tarif imposé » dans le cadre de l’enquête en cours du Département américain du Commerce sur les produits pharmaceutiques. On peut donc espérer que cet accord commercial entre le Royaume-Uni et les États-Unis clarifie rapidement la situation des produits pharmaceutiques – l’un des principaux secteurs d’exportation du Royaume-Uni – tout en restant optimistes.

Source : Phil Taylor, 9/05/2025, Pharmaphorum