Depuis 2025, les chaudières autonomes au gaz naturel ne bénéficient plus de subventions et c'est la fin progressive des soutiens aux systèmes fossiles.
En revanche, les systèmes hybrides combinant chaudière à gaz et énergie renouvelable, comme les pompes à chaleur, restent éligibles aux aides. Dans ces systèmes, la chaudière joue un rôle d'appoint, optimisant l'usage du gaz tout en intégrant des sources plus propres. Parallèlement, l'intérêt pour les combustibles gazeux alternatifs comme le biométhane et le biopropane progresse. Produits à partir de déchets organiques, ces gaz peuvent être utilisés dans les chaudières existantes sans modifications majeures, facilitant ainsi la transition vers un chauffage plus durable. 
Malgré la pression réglementaire, les chaudières au gaz devraient rester présentes jusqu'en 2040, notamment dans les bâtiments existants. A terme, les normes seront plus strictes, avec des exigences d'efficacité et de réduction des émissions et l'introduction de chaudières prêtes pour l'hydrogène, capables de fonctionner avec des mélanges ou 100 % d'hydrogène. Ces évolutions visent à adapter le secteur à un avenir énergétique plus propre tout en valorisant l'infrastructure gazière existante.

Source : Direction générale du Trésor, service économique régional de Varsovie - rubrique chauffage - avril 2025