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« Nous faisons moins de shopping, nous allons moins dans les villes, nous achetons plus local et plus fonctionnel » note le Retail Agenda, initiative lancée en 2015 par le ministère des Affaires économiques qui réunit organisations et acteurs du commerce de détail autour des enjeux économiques de la branche.
D’après cet organisation, une diminution de 10 à 30 % des magasins non alimentaires est à prévoir à la sortie de crise, tout comme les baisses de loyers, qui seront nécessaires pour maintenir un réseau de commerces de détail diversifié. Les détaillants estiment que, dans les villes et lieux à forte fréquentation, une réduction structurelle des loyers pourrait se situer entre -25 % et -40 %. Les propriétaires interrogés s’attendent plutôt à une « réduction structurelle des loyers de 20 à 30 %, en fonction de l'emplacement ».
De manière plus générale, le rapport « Impact analysis retail post corona 2021 » indique que le shopping évolue : il est « plus fonctionnel et s’effectue à proximité du lieu de résidence ». Les auteurs ajoutent que ces évolutions devraient rester ancrées dans le comportement des consommateurs néerlandais, bien après la crise sanitaire.
D'autre part, l’augmentation du télétravail devrait faire baisser la fréquentation des magasins situés dans des lieux à forte fréquentation comme les gares. Les centres-villes de taille moyenne devraient également rencontrer des difficultés importantes en termes d’attractivité et de maintien d’un réseau de commerces diversifiés. Mais les centres commerciaux de proximité pourraient eux bénéficier de la crise, puisque les consommateurs cherchent à faire leurs achats dans leur quartier. Enfin, les grandes villes semblent moins touchées par la crise que prévu.
Source : Retailagenda, 02/03/2021, www.retailland.nl