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Une nouvelle étude publiée par la fintech britannique ClearBank révèle que près d’une entreprise britannique sur deux (48 %) considère la finance intégrée comme un moyen essentiel de lancer de nouveaux services générateurs de revenus.
Le rapport, intitulé « L'économie intégrée : pourquoi les marques adoptent les services financiers comme moteur d'innovation et de croissance », révèle que la mise en place de solutions de paiement, de comptes ou de prêts intégrés n’est plus une simple innovation technique, mais devient une priorité stratégique pour les conseils d’administration. Plus d’un quart des cadres dirigeants (28 %) estiment que la finance intégrée pourrait générer une croissance à deux chiffres de leur chiffre d’affaires, tandis que 67 % s’attendent à une augmentation d’au moins 5 %.
Cependant, ClearBank souligne un écart important entre l’ambition et la réalité. Seules 5 % des grandes entreprises ont déjà lancé des offres de finance intégrée, alors que 75 % déclarent qu’elles le feraient dès aujourd’hui si la mise en œuvre était plus simple. Les principaux freins identifiés sont les défis d’intégration technologique (61 %), la conformité réglementaire (49 %) et le manque d’expertise technique (44 %). À ces obstacles s’ajoutent des préoccupations liées à la réputation, 65 % des entreprises craignant les effets d’une éventuelle défaillance de service.
Pour beaucoup d’entreprises, la motivation première reste l’amélioration de l’expérience client. Plus de six sur dix (63 %) voient dans la finance intégrée un moyen d’offrir une expérience plus fluide et personnalisée et ainsi constituer un facteur clé de différenciation autant qu’un vecteur de croissance.
Si la finance intégrée a d’abord émergé dans le secteur de la vente au détail, elle suscite désormais un intérêt marqué dans d’autres domaines : les produits et services de consommation (23 %), la distribution (20 %) et les soins de santé (18 %) arrivent en tête. Les paiements, les assurances et les prêts figurent parmi les services les plus envisagés.
Cet engouement reflète un changement structurel au sein des entreprises non financières, qui cherchent à accroître la valeur ajoutée de leurs offres et à renforcer la fidélisation client. Selon ClearBank, la réussite sur ce marché dépendra de la capacité à démontrer le potentiel de revenus, tout en garantissant une infrastructure robuste et une réglementation claire.
Source : 28/10/2025, The Fintech Times