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Secteur Tech et Services
Thématique Actualités du secteur
Zoom sur l’évolution de la solution d’open banking b.Link et les bons résultats de la Lombard Odier.
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Lancée en 2020 par SIX, b.Link est une solution d’open banking qui fait office d’interface entre banques et fournisseurs de solutions tiers. Lors du lancement de l’outil, le média suisse ICTjournal commentait : « pour les banques, fintech et éditeurs tiers, l'intérêt de ce type de plateforme est d’éviter la mise en place de nombreuses interfaces de connexions propriétaires ». En février 2021, le même média faisait savoir que « trois nouvelles interfaces pour la gestion de patrimoine suisse vont être mises en service cette année. Les API permettront aux banques de se connecter à des gestionnaires externes via des prestataires de systèmes de gestion de portefeuille (PMS) ». SIX collabore dans ce cadre avec plusieurs membres de l’OpenWealth Association « qui promeut la standardisation des spécifications API ». La banque cantonale Saint-Gall et la banque cantonale de Zurich sont par exemple membres fondateurs de l’association.

Cette nouvelle arrive dans un contexte porteur pour les acteurs suisses de la gestion de fortune. En effet, après Vontobel, Pictet ou Julius Baer (cf. brèves Mes Infos Marché du 10/03/2021, « Les banques suisses de gestion de fortune révèlent de solides résultats »), c’est au tour de Lombard Odier d’informer sur de bons résultats en 2020. La société a ainsi « franchi le cap des 300 Mds CHF (environ 271,4 Mds EUR) sous gestion, après avoir fini 2019 à 299 Mds » (environ 270,47 Mds EUR) note Sébastien Ruche, journaliste au quotidien Le Temps. Plus précisément, Lombard Odier a « augmenté ses avoirs de 17 Mds l’an dernier (+6 %), à 316 Mds CHF » (respectivement 15,38 Mds EUR et 285,8 Mds EUR) et la banque enregistre un bénéfice à hauteur de 208 M CHF (+19 %, 188,15 M EUR). Le journaliste ajoute que « les afflux nets de capitaux ont atteint 12 Mds (environ 10,86 Mds EUR) l’an dernier, soit 4% des avoirs, dans la fourchette de 3 à 5% visée par la banque. Les marchés ont eu un effet positif de 5 Mds CHF (4,52 Mds EUR), si bien que la masse sous gestion s’élevait à 316 Mds CHF fin 2020 (+6%, 285,8 Mds EUR) […] Le «net new money » a été positif dans la gestion privée, qui représente 187 Mds d’avoirs, et dans la gestion institutionnelle (62 Mds d’actifs). Le lancement d’une douzaine de nouvelles stratégies, notamment dans la gestion durable, a également soutenu les entrées de capitaux ».

Sources : Joël Orizet, 19/02/2021, ICTjournal ; Sébastien Ruche, 25/02/2021, Le Temps ; Yannick Chavanne, 19/05/2020, ICTjournal