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La force et l'agilité de la chaîne d'approvisionnement alimentaire irlandaise face à la pandémie et les défis du Brexit ont été mis en avant lors d’un l'événement organisé par l'organisation Love Irish Food. Le secteur alimentaire irlandais a fait preuve d'une « grande résilience » au cours des 12 mois de pandémie et peut espérer une année plus radieuse à venir.
Le gouvernement fait ce qu'il peut pour remettre l'économie locale sur pied, mais les consommateurs doivent jouer leur rôle en choisissant de faire leurs achats localement. Selon Love Irish Food, il y a des « preuves claires » depuis le début de la pandémie que les consommateurs veulent soutenir les producteurs locaux. Le directeur commercial de Tesco Ireland, Joe Manning, a souligné « d'énormes changements » dans le comportement des consommateurs depuis le début de la crise, le nombre d'achats en ligne ayant plus que doublé au cours des 12 derniers mois. La contribution des marques alimentaires et de boissons de fabrication irlandaise aux économies locales et nationales en Irlande est vitale. L'achat de plus de produits fabriqués en Irlande aide les entreprises irlandaises à survivre et protège les emplois irlandais, essentiel dans le contexte actuel et crucial pour stimuler la reprise économique.
Mr Maning a prédit que « des achats plus réfléchis » et un accent continu sur la santé, la cuisine à la maison (« scratch cooking ») et la pâtisserie perdureraient une fois la pandémie passée. On observe de plus l’émergence de nouvelles offres de produits gourmets de marques irlandaises (chocolat, produit de boulangerie viennoiserie pâtisserie, crackers salés). Ce phénomène profite d’une popularité grandissante des produits artisanaux et « Made in Ireland » et du chauvinisme des Irlandais. Bien que la production locale et artisanale se développe, l’Irlande reste dépendante des importations sur de nombreuses catégories de produits alimentaires. L’Irlande a importé 3 Mds EUR de produits gourmets et d’épicerie en 2019, une augmentation de +25 % entre 2014 et 2019.
Sources: Conor Pope, 10 mars 2021, Irish Times - Business France