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À la fin de l’année 2024, une vaste campagne de cyberspionnage a été révélée par les services de renseignement américains. L’opération, attribuée au groupe Salt Typhoon, soutenu par l’État chinois, visait principalement le secteur mondial des télécommunications. Selon la NSA, le FBI et la CISA, ce collectif d’attaquants s’emploie à infiltrer les infrastructures critiques afin de collecter des informations sensibles.
Les Pays-Bas n’ont pas été épargnés. Les agences de renseignement néerlandaises MIVD et AIVD ont confirmé que plusieurs acteurs locaux avaient été ciblés. Contrairement à d’autres pays où de grands opérateurs ont été touchés, ce sont surtout de petits fournisseurs d’accès à Internet et des hébergeurs de taille modeste qui ont été pris pour cible. Les pirates ont réussi à compromettre certains routeurs, mais les enquêtes n’ont pas révélé d’intrusions plus profondes dans les systèmes internes, ce qui limite les dégâts immédiats.
Pour faire face à cette menace, la MIVD, l’AIVD et le Centre national de cybersécurité (NCSC) ont rapidement partagé des informations avec les entreprises concernées et d’autres acteurs du secteur. Cette collaboration vise à renforcer les défenses et à prévenir une éventuelle propagation de l’attaque. Les autorités néerlandaises mettent toutefois en garde : la menace chinoise en matière de cybersécurité est de plus en plus avancée et sophistiquée. Même si les dommages semblent limités dans ce cas précis, ces attaques rappellent que la cybersécurité est devenue un enjeu majeur de souveraineté nationale. La vigilance constante et la coopération entre acteurs publics et privés apparaissent indispensables pour garantir la résilience numérique des Pays-Bas.
Sources : Emerce / 28 Aout 2025