Le 22ᵉ rapport du MASAF, publié en août 2025, confirme l’efficacité du système italien d’étiquetage volontaire des viandes bovines, instauré pour renforcer la transparence et la qualité. Ce dispositif permet aux producteurs d’ajouter des informations facultatives sur les étiquettes, à condition qu’elles soient vérifiables et conformes aux normes européennes. Ces données peuvent concerner l’origine, la race ou l’alimentation des animaux, et sont encadrées par des disciplinaires validés par le ministère.

En 2024, 11 799 opérateurs ont été impliqués et 1 578 contrôles ont été réalisés, avec un taux de non-conformité faible (3,3 %), en baisse par rapport aux années précédentes. Les contrôles se concentrent sur les points critiques de la filière, comme les abattoirs et les laboratoires. Les informations les plus certifiées concernent la race, le type génétique et le bien-être animal, tandis que les mentions sur l’alimentation sans OGM ou sans antibiotiques restent moins fréquentes.

Ce système, soutenu par les institutions et intégré aux mécanismes de la PAC, renforce la traçabilité et la confiance des consommateurs. Il constitue un levier stratégique pour valoriser la viande bovine italienne dans un contexte de demande croissante en matière de durabilité et de transparence.

Source : RUMINANTIA, août 2025