Au Mexique, une grande partie des produits de la mer de haute qualité est exportée vers l’Europe et l’Asie. Le poulpe, la palourde de Baja California, le ‘callo de hacha’ et la langouste sont très prisés à l’étranger. Cette forte demande internationale contraste avec la faible consommation nationale, ce qui pousse les experts à encourager une valorisation locale de ces ressources.

Actuellement, plus de 80 % de la tilapia consommée au Mexique est importée d’Asie, principalement du Vietnam et de la Chine, ce qui nuit à la compétitivité des producteurs locaux. Les prix bas des importations rendent difficile la production nationale à des coûts viables.

Le Mexique affiche une consommation annuelle de 13 kilos de poissons et fruits de mer par personne, soit six fois moins que celle de la viande. Ce chiffre, bien qu’en hausse, varie fortement entre les régions côtières et le centre du pays. L’objectif est d’augmenter cette consommation sans compromettre les stocks déjà exploités à leur rendement maximal durable.

Par ailleurs, l’État du Yucatán se distingue en élaborant le premier Plan d’Action Climatique lié à la pêche et à l’aquaculture. Ce plan, issu de consultations communautaires, vise à répondre aux crises environnementales telles que les marées rouges et la pollution côtière. Il cherche à garantir la durabilité des ressources et des emplois dans les communautés littorales.

Le 5e Sommet Latino-Américain pour la Durabilité de la Pêche et de l’Aquaculture se tiendra à Mérida du 3 au 5 décembre 2025.

Source: Héctor Usla, El Financiero, 26/09/2025