Comme la plupart des phénomènes culturels, la K-Beauty se renouvelle sans cesse, ce qui était tendance l’année dernière n’est peut-être plus aussi populaire cette année. Ainsi, la traditionnelle routine coréenne en 10 étapes cède peu à peu la place à une approche plus minimaliste à mesure que les consommateurs prennent conscience et réagissent face au fast fashion et au suremballage. De même, les effets amusants tels que les couleurs qui changent ou la matière gélatineuse se font oublier en faveur de formules plus naturelles et saines. 

Plusieurs experts dans le domaine des soins de la peau ont repéré des tendances majeures de la K-Beauty 2021, qui fait place à des formules appuyées par la science et se concentre sur les ingrédients purs et végétaux, de la carotte au champignon, en passant par l'herbe du tigre et met l'accent sur l'anti-inflammation.

Avec la COVID-19, on remarque que les besoins changent en matière de cosmétiques et les marques coréennes y répondent parfaitement. Elles sont connues pour utiliser des ingrédients originaux et d'origine naturelle comme le venin d'abeille, la peau de verre ou encore la mucine d'escargot. Les femmes coréennes sont influencées les vedettes de la K-Pop, elles recherchent donc la jeunesse éternelle et sont très exigeantes sur la qualité des produits.

Les marques investissent pour créer des soins naturels « green » en lien avec la médecine traditionnelle, des concentrations en principes actifs dans les soins proposés (acide glycolique, acide lactique, AHA, rétinol, vitamine A et vitamine C, acide hyaluronique, bave d’escargot) pour une peau hydratée et repulpée plus rapidement.  La centella asiatica ou « cica », connue pour ses vertus anti-inflammatoires, elle est très recherchée en ces temps de pandémie et du redouté « maskné » lié au port du masque. Les pre/pro et postbiotics pour le bien-être sont également très demandés.

Allied Market Research estime que d’ici 2026, le marché de la K-beauty atteindra une valeur de 21 Mds USD. Un marché toujours en pleine évolution et en demande de produits cosmétiques innovants.

Source : Tish Weinstock, 12 Janvier 2021, Vogue