Date de publication :
Le centre de recherche Amsterdam Institute for Advanced Metropolitan Solutions y travaille en effet avec Le « Senseable City Lab » de l’Institut technologique du Massachusetts (MIT) dans le cadre du projet Roboat. Celui-ci vise à développer une solution intelligente de gestion des déchets ménagers à l’aide d’embarcations hightech et robotisées.
Par manque de place, les habitants du centre historique d’Amsterdam sont aujourd’hui priés de déposer leurs déchets devant chez eux à des horaires précis plusieurs fois par semaine. « L'idée poursuivie par le projet Roboat consiste à placer des poubelles flottantes à des endroits stratégiques des canaux du centre historique et à les faire ramasser par des remorqueurs autonomes » explique Der Standard avant de citer ainsi Katja Schechtner, chargée de recherche au MIT Senseable Lab : « nous avons calculé qu'il doit y avoir un total de 283 points dans la ville où les conteneurs à déchets flottants sont disponibles une ou deux fois par semaine. Cela nécessiterait exactement 48 bateaux porte-conteneurs ». 80 % des habitants devraient ainsi disposer d’un point de collecte à moins de 100 mètres de leurs domiciles.
D’après le Standard, les embarcations seront « équipées de toutes sortes de technologies intelligentes » (capteurs contrôlant les niveaux de remplissage, bras de préhension automatiques amarrant plusieurs conteneurs ensemble, capaciter à identifier et contourner les autres usagers des canaux, détection des courants, etc.). Les données collectées devraient également pouvoir être intégrées à la politique de ville intelligente d’Amsterdam par exemple dans le cadre de la gestion de la qualité de l’eau des canaux.
Une première embarcation à taille réelle devrait être construite cette année et des projets pilotes développés dans les années à venir. A l’avenir, les éléments flottants devraient aussi pouvoir servir d’autres usages : ponts de remplacement dans le cadre de travaux, scènes pour des festivals, embarcations de transport de passagers etc.
Source : Alois Pumhösel, 19/03/2021, Der Standard