L'Égypte envisage d'étudier la possibilité de développer 6 nouvelles villes, qui seront mises en œuvre au cours de la prochaine période, selon Waleed Abbas, ministre adjoint du logement pour les affaires communautaires à la New Urban Communities Authority (NUCA).

Un des défis majeurs de l’Egypte a été l'étalement urbain non planifié et l'escalade de la densité résidentielle dans certaines zones urbaines et rurales. D’où une stratégie étatique de développement urbain particulièrement léché qui vise à fournir un ensemble de services de base aux citoyens et à améliorer leur niveau de vie quotidien.

Celle-ci s’est traduite par la création et le développement de 61 villes dont 37 nouvelles villes s’appuyant sur les dernières technologies et le développement de 24 anciennes villes. Parmi elles, la nouvelle ville d'Alamein depuis 2016 ou la ville de New Assouan qui est l'une des nouvelles villes les plus importantes des 11 gouvernorats de Haute-Égypte et qui s'étend sur plus de 22 000 feddans (unité d’aire) et abritera 185 000 personnes.

Cette activité immobilière est rendue possible par un secteur financier égyptien qui connaît un essor considérable et qui permet de venir en appui aux différents projets résidentiels. En 2019, 50 Mds de LE (2,68 Mds EUR) ont été alloués pour soutenir le secteur immobilier du pays, avec une participation pouvant aller jusqu'à 8%.

En effet, l’objectif est de doubler la superficie urbaine du pays à 14%, pour faire face au boom démographique et gérer l'étalement urbain consécutif. 

Les opportunités apparaissent nombreuses pour les acteurs français du secteur de la construction et de l'immobilier entendues dans une acception plus large, pour aider le pays à fournir les services nécessaires au bien-être de sa population dans ces nouvelles villes.

Source : Zawya, Avril 2021