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Pour répondre à cette demande, les producteurs de lait canadiens ont cherché à augmenter leur capacité de production. Ils ont ainsi commencé à nourrir les vaches avec de l’huile de palme (ou en ont augmenté les quantités antérieures) afin de favoriser la formation de graisse dans le lait pour la production de beurre.
Les consommateurs ont récemment remarqué un changement dans la consistance du produit. Le beurre provenant du lait de ces vaches à tendance à durcir à l’air libre, plutôt qu’à s’assouplir. Même si l’utilisation d’huile de palme est une pratique légale au Canada, les conséquences pour les humains ne sont pas sans risques et peuvent notamment provoquer des complications cardio-vasculaires, d’après le Dr. Sylvain Charlebois, directeur de l’institut « Agri-Food Analytics Lab » de l’université de Dalhousie au Canada. Il est aussi important de noter que la production d’huile de palme dans le monde a un impact important sur l’environnement et les populations indigènes.
La mauvaise image que subit actuellement le beurre canadien est une opportunité pour les producteurs français de gagner des parts de marché. A noter que les consommateurs canadiens sont de plus en plus regardants et à l’affût de produits alimentaires respectant le bien-être animal et l’environnement. Ils recherchent également une meilleure traçabilité des produits de consommation courante.