Après un an d’arrêt dû à la pandémie du COVID-19, le premier grand combat de lutte a pu avoir lieu le 5 avril à Dakar, sous le regard de 10 000 spectateurs et de plusieurs millions de téléspectateurs. La lutte sénégalaise est un sport traditionnel ancré dans la culture locale depuis plusieurs siècles, alliant sport et rites mystiques et regroupant des techniques de lutte et boxe.  

Avec plus de 8000 pratiquants licenciés par l’Association Nationale de Lutte, la discipline fait partie des sports les plus pratiqués à l’échelle professionnelle au Sénégal, avec le football et le basketball. Par conséquent l’interruption pendant plus d’une année des compétitions et des manifestations a économiquement affecté l’écosystème de ce sport et soumis à la précarité les clubs et les lutteurs.

Cette reprise des activités permet à la discipline de recommencer à capter des financements, utiles pour le développement des infrastructures et de la pratique du sport, grâce aux recettes de sponsoring-mécénat et de publicité et aux revenus des droits de retransmission et de billetterie (malgré une jauge réduite à 50%). Par ailleurs, c’est un signal positif pour la relance de l’ensemble de l’économie du sport et de l’industrie du divertissement au Sénégal.

Source: Kizzi Asala, 1er Avril 2020, Africa News.