Les banques commerciales enregistrées en Angola peuvent dorénavant être des partenaires financiers minoritaires dans l’exploration-production en Angola, c'est-à-dire avoir une participation directe dans un bloc pétrolier, sans rôle opérationnel. Elles peuvent racheter des parts déjà existantes et aussi se positionner pour les blocs qui seront mis aux enchères au cours des cinq prochaines années.

Il existe deux manières de devenir concessionnaire dans les bocs pétroliers selon la législation angolaise. La première est en tant qu’opérateur et, à cet effet, le candidat doit disposer d'une compétence technique et financière pour l’exploration du bloc pétrolier. La deuxième manière suivant le décret 86/18 est de s’associer à un opérateur qui participera aux enchères pour l’attributions des blocs pétroliers suivant les modalités du décret 36/18.

L'avantage de cet investissement est l’accès garanti à la devise étrangère correspondant à la vente sur les marchés internationaux de la production du bloc divisée au prorata de la part du partenaire minoritaire.

Pour les banques, cette nouvelle donne est prometteuse. En effet, elles ne sont prêtes à courir qu’un risque limité correspondant à la participation initiale dans l’acquisition d’un bloc pétroliers. Elles ne souhaitent pas supporter les couts et la technicité induits par la l’exploration et la mise en production d’un champ, qui resteront donc financés par l’opérateur.

Cette réforme s’inscrit dans la volonté du gouvernement angolais de redynamiser l’exploration pétrolière, ainsi que d’offrir des sources de financement alternatives aux institutions financières locales.

Source: Expansão, et Business France.