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Un problème moteur survenu en février avait immobilisé la flotte d'avions militaires belges F-16 et contraint la Belgique à suspendre l'opération Desert Falcon en Jordanie, ainsi qu'à laisser temporairement la défense de l'espace aérien du Benelux aux Pays-Bass. Les forces aériennes belges et néerlandaises partagent cette mission intitulée Quick Reaction Alert depuis 2017 en alternance par périodes de 4 mois, avec une surveillance 24:24h et 7/7j. Courant mars, la flotte belge a pu reprendre ses opérations et a même obtenu une certification pour participer à la Force de Réaction Alliée de l'OTAN (NRF) lors des trois prochaines années, suite à une évaluation survenue le 24 mars dernier sur la base aérienne de Florennes.
5 jours plus tard, deux F-16 ont dû effectuer un décollage d'alerte pour intercepter des bombardiers russes au-dessus de la mer du Nord alors que ces derniers s'approchaient de l'espace aérien néerlandais. C'est la deuxième fois que les F-16 de Florennes sont appelés à un décollage d'urgence pour intercepter des bombardiers russes en mer du Nord, après janvier 2018.
En tout état de cause, l'armée de l'air belge remplacera prochainement ses F-16 puisque suite à une décision de 2018, ce sont les F-35A américains qui ont été choisis et qui devraient arriver sur la base aérienne de Florennes en 2025.
Sources : RTL, RTBF, Le Soir, DefenceBelgium, SudInfo, 03/2021