Les pharmacies, qui n’ont enregistré qu’une baisse de 6,4 % de leurs revenus en 2020 doivent beaucoup aux produits d’hygiène.

En leur qualité de magasins essentiels, elles ont pu rester ouvertes pendant les deux confinements nationaux et devenir ainsi le second distributeur de produits cosmétiques en Italie.

Les habitudes d’achat ont également évolué en 2020 : les segments de l’hygiène personnelle, des traitements pour les mains et les colorations pour cheveux ont connu une croissance accélérée. De plus, le télétravail et les confinements ont entraîné de nouveaux besoins pour les consommateurs, notamment sur la recherche de transparence et de produits ayant des effets bénéfiques pour la santé. Ainsi, les pharmacies ont été moins impactées par la crise que les parfumeries ou magasins de maquillage ayant subi de fortes contraction des ventes dues aux changements de mode de vie. Le skincare fait aujourd’hui partie intégrante des routines beauté avec une tendances des produits apaisants permettant de traiter les déséquilibres cutanés provoqués par le port du masque.

La transformation digitale globale amenée par la pandémie a enclenché une évolution de la structure du circuit de distribution pour les produits cosmétiques et dermocosmétiques se basant aujourd’hui sur une stratégie omnicanale. Pour Fabio Berchi, directeur général de Sifarma, la croissance de l’e-commerce montre un changement des habitudes de consommation qui entraînera probablement des évolutions de la part des entreprises sur leur choix de canaux de vente et distribution.

Source : Chiara Dainese, 01/04/2021, Pambianco Beauty (extrait)