Généralement diagnostiquée auprès des personnes de plus de 60 ans, des symptômes plus discrets peuvent être diagnostiqués plusieurs années avant. 

Au niveau mondial, environ 10 % des cas sont dûs à la génétique. Si la part d’habitants israéliens souffrant de Parkinson fait partie de la moyenne mondiale, le pourcentage dû à la génétique est plus élevé qu’ailleurs (37 % pour la population ashkénaze). 

Ce sont ainsi environ 10 % des israéliens qui sont porteurs de mutations génétiques pouvant augmenter les risques de contracter Parkinson. Cette forte proportion est aujourd’hui une opportunité pour transformer le pays en hub mondial pour la recherche et le développement autour de cette maladie et plusieurs découvertes importantes dans la recherche et le traitement de Parkinson proviennent déjà d’Israël 

L’entreprise Youdim Pharmaceuticals par exemple est prête à commercialiser le premier test sanguin permettant de diagnostiquer la maladie et est également en train de développer un nouveau traitement permettant une régénération cellulaire cérébrale.  

Le centre familial Aufzien fait lui aussi partie des organisations majeures du domaine avec plus de 40 scientifiques étudiant les propriétés moléculaires, génétiques et physiologiques de Parkinson. Le centre fournit à la fois des ressources organisationnelles et financières aux chercheurs et cliniciens afin d’accélérer la découverte de solutions.  

150 start-up israéliennes seraient actuellement en train de développer des technologies permettant de prévenir, arrêter ou même guérir Parkinson.  

Source : Abigail KLEIN LEICHMAN, 05/04/2021, Israel21C