La crise de Covid-19 est à l'origine de la baisse des ventes de produits de soin du visage. Selon NPD, cette catégorie a enregistré une baisse 23,7 %, avec une valeur de 218,91 M EUR, de janvier à septembre 2020. Parmi le segment des soins du visage, les crèmes ont notamment diminué de 22 %, alors que les sérums déclinait de 28,1 % entre janvier et septembre l'année dernière pour atteindre une valeur de 40,02 M EUR. Néanmoins, les masques et gommages, en tant que rituel de beauté, ont démontré de meilleures performances selon les données NPD. 

Toutefois, pour l’ensemble de la catégorie de soins du visage, ce type de produits étant plus susceptibles d’être utilisés à domicile ; les chiffres de ventes online ont enregistré de meilleurs scores au cours de la même période.   

Concernant l'innovation, NPD souligne que les marques qui ont investi dans de nouvelles lignes et produits ont mieux performé. En effet, le maskné est apparu en même que le port du masque de protection quotidien, entrainant une éclosion d’imperfection de la peau, confinée dans un environnement humide et chaud, propice au développement microbien. La routine beauté mérite d’être revue, les marques saisissent l’opportunité pour répondre aux nouveaux besoins, nés de la crise sanitaire. Ainsi, on observe une augmentation d’utilisation de nettoyants type mousse, de masques détox, de soins apaisants, régénérant qui renforcent la protection de la peau contre les agressions quotidiennes. La marque Sensai met la priorité sur les agressions extérieures et propose des produits de soin intensifs, pour maintenir le bon équilibre de la peau avec une alternative « spa à la maison ». Chez Avène, le Chef de produit Eau Thermale affirme que « les principaux changements ont été de simplifier la routine de traitement. Les consommateurs misent sur des soins hydratants pour les peaux acnéiques ainsi que pour les peaux sensibles, afin de réduire les irritations causées par les masques et également des soins pour lisser et apporter de la luminosité au contour des yeux ». 

Source : Revue BeautyProf, 22 mars 2021