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Avec un passage de 354 M EUR en 2019 à 1 M EUR de bénéfice net en 2020 dû à l’effondrement de sa division automobile, la société qui a récemment fusionné ses unités d’armement et de fournisseur automobile et dissous sa holding de gestion automobile, devrait avoir de beaux jours devant elle. Pour 2021, le conseil d'administration prévoit une augmentation des ventes entre 7 % et 9 %.
A titre indicatif, « en 2020, le chiffre d'affaires de la division Automobile a chuté de 21 % pour atteindre 2,2 Mds EUR, notamment à cause du marché automobile, en crise pendant la pandémie de Covid-19. La division Défense, en revanche, a pu progresser de 6 % pour atteindre 3,7 Mds EUR » indique le journal RP Online. Le carnet commande de cette branche est chargé. Rheinmetall a par exemple remporté un contrat de 3,1 Mds EUR en 2020 avec la Hongrie et envisage des contrats chiffrés en Mds EUR avec l’Australie et les Etats-Unis, où Rheinmetall et ses concurrents pourraient obtenir des commandes pour une étude de concept cette année, ainsi qu’un autre en M EUR avec le Royaume-Uni. Rheinmetall prévoit « un passage de 3,7 Mds à 5,5 Mds EUR pour 2025 pour l’activité militaire du groupe ». Ce sont principalement les véhicules militaires et chars qui semblent tirer la croissance de Rheinmetall, pour lesquels « le potentiel de commande dans les 10 prochaines années se situe entre 30 et 60 Mds EUR ». Or, les véhicules militaires étant généralement en service pendant 40 à 50 ans, Rheinmetall ferait donc aussi « une très bonne affaire » à long terme, avec les travaux d'entretien et les fournitures de munitions
Source: RP Online, 18/03/2021, www.rp-online.de