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Vantik propose depuis 2018 un compte d'épargne destinés aux jeunes adultes souhaitant économiser dans le cadre de la prévoyance vieillesse. Concrètement, la start-up « place l'argent qu'elle reçoit dans son propre fonds, d'où il est investi dans un portefeuille d'ETF mondial ». Plus de 2 M EUR ont déjà été injectés dans la startup. Pourtant, son fondateur, Til Klein, expliquait l’an dernier être mis en difficulté par la crise et avoir des coûts marketing rapportés à chaque nouveau client « trop élevés ».
La start-up entend corriger le tir en proposant un nouveau modèle d’épargne. Elle a annoncé proposer une carte de débit (la Vantikcard) avec laquelle chaque achat effectué permettra au client de recevoir « 1 % de la valeur de l'achat en retour qui seront réinvestis dans le plan d'épargne ETF de la fintech ». 21 000 intéressés se sont déjà pré-enregistrés pour recevoir leur Vantikcard.
Mais pour réaliser ce projet, Vantik a dû faire appel à de nouveaux investisseurs. Si elle ne commente pas le montant exact des fonds levés, le média Gründerszene estime un montant en M EUR pour lequel le fondateur de la fintech aurait donné une part importante de ses parts dans la société, passant de 37,5 % à 17,1 %. « Le tour de table a été mené par le bureau familial autrichien Custos, qui est soutenu par le milliardaire Wolfgang Leitner, mieux connu comme PDG du groupe d'ingénierie mécanique Andritz. Les investisseurs existants autour d'Atlantic Labs, STS Ventures et Max Tayenthal, cofondateur de N26, ont également investi à nouveau dans Vantik. Matthias Setzer, gestionnaire de longue date de Paypal, est également à bord en tant que nouvel investisseur » écrit Gründerszene.
Source : Daniel Hüfner, 21/04/2021, Gründerszene