Au classement des producteurs mondiaux de figues fraiches, l’Algérie occupe la 3^ème marche du podium derrière la Turquie et l’Egypte. L’Algérie a évolué à ce niveau-là depuis 2006 grâce au Plan de Proximité de Développement Rural Intégré (PPDRI) qui a été mis en place deux ans après. 

Concernant la production nationale, Béjaïa est en tête et couvre près de 34 % du marché algérien, juste après Tizi-Ouzou et Boumerdès qui la suivent avec 23 %, puis Sétif avec 13 % de part de marché. 

Quant à la figue sèche, Béjaïa est encore une fois en tête du classement national grâce à la mise en place du Label de « La figue de Béni Maouche » par ses figuiculteurs, avec l’appui du Ministère de l’Agriculture et du Développement rural et de l’Union Européenne. La lauréate fut validée en 2019 par le comité national de labellisation des produits agricoles, afin de garantir son origine et sa qualité.  

Cette démarche a été lancée en octobre 2014, dans le cadre d’un jumelage avec l’Union Européenne et a fini par élaborer un cahier de charges clarifiant les critères de cette distinction.  

Plus de 300 figuiculteurs, 4 transformateurs, 5 conditionneurs de différentes communes des wilayas (préfectures) de Béjaïa et de Sétif ont adhéré à cette démarche pour intégrer ensemble le même label de Béni-Maouche et d’orienter les productions vers l’international. 

Avec le plus grand bassin figuicole sur le territoire national soit une superficie de 10 302 hectares et plus d’un million d’arbres produisant près de 300 000 quintaux de figues annuellement, la région de Bejaia exporte 20 000 tonnes de figues sèches par an. 

Sur le plan national, les tendances devront être à la hausse pour les rendements viticoles, autant sur le plan quantitatif que sur celui qualitatif. Pour ce faire, un grand besoin de mise à niveau et de modernisation est exprimé en matière d’équipements, d’intrants et de savoir.

Source : 30/09/2020, NESSAHRA