L’annonce d’un candidat vaccin ayant plus de 77% d’efficacité donne de l’espoir à la lutte contre le paludisme en Afrique subsaharienne. Ce vaccin élaboré par l’Université d’Oxford en partenariat avec le laboratoire américain Novamax est le premier, au niveau mondial, à dépasser le seuil de 75% d’efficacité imposé par l’Organisation Mondiale de la Santé.

Le paludisme fait plus de 400 000 morts chaque année, principalement des enfants de moins de cinq ans ou des personnes fragiles. La maladie transmise par le moustique représente un vrai problème de santé publique en Afrique subsaharienne avec 70% des infections au monde se situant dans la zone.

La découverte du vaccin arrive à un moment crucial dans la lutte face au paludisme. En effet, la pandémie de COVID-19 a restreint les efforts de prévention et traitement qui avaient été mis en place durant des années, accélérant la transmission et réduisant l’accès aux soins aux malades. Il a été même estimé que le nombre de décès va être au plus haut en conséquence à la COVID-19.

Dans l’attente de la mise sur le marché du candidat vaccin, l’engagement des populations et organisations locales va donc être capital pour permettre de continuer les campagnes de prévention telles que le spray des habitations contre les moustiques, la promotion des moustiquaires, des campagnes de sensibilisation, avant une possible et espérée éradication du paludisme d’ici 2025.

Source : 26 avril 2020, Bizcommunity.