Pour l’association des sociétés d’investissement autrichiennes, la VÖIG, cette croissance s’explique notamment par une plus grande accessibilité des activités d’investissement du fait de la numérisation et par l’attrait pour les fonds durables. S’il « suffit désormais d'un smartphone » pour s’impliquer dans les activités boursières, les jeunes dans le monde comme en Autriche semblent de plus en plus s’intéresser à l’investissement. Par ailleurs, l'intérêt accru pour la durabilité s’illustre alors qu’ « un peu plus de 20 Mds EUR sont investis de cette manière en Autriche ». Pour M. Bednar, président de la VÖIG, « c’est une tendance qui non seulement se poursuit, mais s'accélère ». De manière générale, ce dernier se montre confiant pour l’avenir : « je suppose que l'intérêt pour les titres et les fonds restera élevé dans un avenir proche » affirme-t-il.

Toutefois, « le chouchou des Autrichiens reste les fonds mixtes, qui investissent dans plusieurs classes d'actifs, avec une part de marché de 47 %. En ligne avec les taux d'intérêt, l'intérêt a chuté dans les fonds obligataires, qui représentent un peu moins de 34 %. Avec plus de 19 %, les fonds d'actions ont le vent en poupe - mais les Autrichiens restent encore frileux vis-à-vis des actions. Au niveau mondial, cette part est de 43 % » écrit le quotidien Der Standard.

En ce qui concerne les acteurs de la Bourse de Vienne, le journal constate que « les investisseurs institutionnels, tels que les fournisseurs de fonds, jouent un rôle dominant […] ils détiennent deux tiers du flottant. Les acteurs étrangers se taillent la part du lion avec 83 %. Le plus grand acteur est le fonds souverain de Norvège, devant les gestionnaires d'actifs américains Blackrock et Vanguard. Le numéro quatre de la Bourse de Vienne est Erste Asset Management, une société autrichienne ».

Source : Alexander Hahn, 19/04/2021, Der Standard.