Date de publication :
Je souhaite aller plus loin, je veux être contacté(e) par un expert gratuitement.
Être contactéSuite à l’annulation des prélèvements « spéciaux » du fond de commercialisation de l’industrie agricole et alimentaire rendus caducs il y a 12 ans par la Cour constitutionnelle fédérale de Karlsruhe, les agriculteurs allemands et la centrale Marketing de l’industrie agricole allemande (CMA) ont subi un arrêt quasi immédiat de leur publicité.
Pour l’industrie laitière, dont les différents groupes d’intérêts se sont réunis l’an dernier autour d’un accord sur une « stratégie 2030 », il est temps de réinvestir sur sa communication. « Regardez les boissons à base d’avoine ou de soja : alors qu’elles n’ont qu’une part de marché de 2 ou 3 % peut-être, elles sont plus actives sur les nouveaux médias que la branche laitière » constate le président de la fédération de l’économie laitière Karsten Schmal (Verband der Deutschen Milchwirtschaft). Ingo Müller, PDG de DMK (Deutsches Milchkontor) ajoute que « le lait entre dans le réfrigérateur, mais de moins en moins dans l’esprit des consommateurs » et cela particulièrement chez « la jeune génération ». « Nous voulons que le lait et ses produits soient à nouveau perçus comme des produits alimentaires sains et produits de manière responsable » précise Karsten Schmal.
100 laiteries, qui produisent 80 % du volume de lait allemand contribueront au financement de cette campagne de communication également alimentée par des financements issus du fond national de promotion du lait. Ces fonds viendront financer la société « Initiative Milch GmbH » créée pour coordonner la communication du secteur. Dans une première phase, qui devrait durer quatre ans, elle externalise l’activité de mise en œuvre de la campagne de communication en s’appuyant sur l’agence hambourgeoise « FischerAppelt ». La campagne s’appuiera sur les nouveaux codes et canaux de communication et ciblera principalement les nouvelles générations, jeunes familles vivant en milieu urbain et les habitants de milieux ruraux « qui ne savent plus comment sont produits les yaourts et laits ».
Source : Dr. Friederike Stahmann, 26/02/2021, Lebensmittel Praxis